La communication entre PE et la mutualisation des ressources.

Publié le par m2-mes-tice-2010-2011.over-blog.com


            Au-delà de la transmission de conseils ou du récit de situations de classes au sein d’une même école, (en salle des maîtres par exemple), les TIC sont de plus en plus utilisées par les enseignants qui souhaitent partager leurs expériences, bonnes ou mauvaises, dans le but de proposer des activités toujours plus pertinentes à leurs élèves. Il devient alors plus facile de mettre en place différents types de projets interdisciplinaires : d’école, de cycle, de classe…

           
L’un des moyens pouvant être employé est l’Espace Numérique de Travail. Un ENT est un portail qui autorise et régule l’accès à des ressources. Les entreprises et l’enseignement y ont de plus en plus recours. Alfresco share en est un exemple
            Les nombreuses possibilités qu’offre une telle plateforme permettent de dynamiser les échanges et la collaboration entre utilisateurs. Les travaux de groupes s’en trouvent facilités. En effet, chacun peut avertir les autres de son avancée ou des difficultés qu’il rencontre. Les fichiers (vidéos, présentations, fichiers textes, tableurs…) peuvent être partagés. Ainsi, les enseignants peuvent par exemple concevoir collectivement un projet. Toute personne ayant les droits nécessaires peut ensuite y apporter des modifications selon ses réflexions. Les documents produits s’en trouvent enrichis.
            Néanmoins, à l’école primaire, ces outils restent très marginaux. Les professeurs des écoles communiquent pourtant beaucoup.

 

Ils le font essentiellement grâce à :

             la création de sites personnalisés (ou de blogs) :

                                   - la maternelle de moustache (http://jt44.free.fr/ ), la grande section de kaeso (http://gskaeso.wordpress.com/)…

           

            ou réalisés collectivement :
                                   - Soutien 67 (http://soutien67.free.fr/sommaire.htm ) est par exemple un site créé par plusieurs enseignants pour proposer des supports d’activités de soutien scolaire. De nombreux enseignants y contribuent.


            Il existe par ailleurs de nombreux forums dédiés au premier degré, comme par exemple : http://forums-enseignants-du-primaire.com/ pour n’en citer qu’un.
Là, se trouvent de nombreuses sources d’inspiration pour imaginer des séquences, concevoir des projets, des situations d’apprentissage…

            La mise en ligne de portails de veille pédagogique comme netvibes ou bien de gestionnaires de signets comme delicious (qui permettent à toute personne de puiser dans les « bonnes » adresses d’un autre) sont également en plein développement.
           
            Enfin, le mail reste le moyen le plus direct d’échanger entre collègues si l’on souhaite interagir avec des personnes clairement identifiées (rencontrées lors de précédentes affectations, recommandées par des collègues…). Il est ainsi possible de mettre en place un partenariat entre écoles autour de défis de lecture, de correspondances, de rencontres sportives (éventuellement avec l’USEP) ou encore de projets divers. De plus, les messageries instantanées (IRC, ICQ, windows live messenger…) ou la VOIP (Voice On Internet Protocol) comme la propose le logiciel « Skype » permettent de varier les modalités d’échanges entre personnes clairement identifiées (nécessité d’avoir son pseudo pour l’aborder).

Conclusion :
            Internet offre donc de nombreuses opportunités de correspondre, d’échanger, de collaborer. Tour à tour, en fonction des aptitudes particulières de chacun, les enseignants peuvent déposer des traces de travaux qu’ils ont menés en les commentant (ce qui était positif, ce qui reste à améliorer…), obtenir des conseils (pédagogie, séquences, projets, didactique, problèmes rencontrés dans leurs classes…) et ainsi garantir des situations d’apprentissage efficaces.
            Toutefois, il convient de ne pas tomber dans l’extrême qui conduirait à une uniformisation des pratiques de classe ou bien à la réutilisation de séquences mal construites. Pour éviter cela, chaque enseignant se doit (et doit à ses élèves) de rester vigilant sur le contenu de ce qu’il consulte. Les travaux présents sur le net ne sont pas forcément les mieux « ficelés ».


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